Royal De Luxe encore plagié… et par Quentin Tarantino

Publié: 21 mars 2013 dans Culture
Tags:, , , , , , , , , ,

On se souvient qu’il n’y a pas si longtemps déjà Royal De Luxe avait voulu attaquer Coca-Cola, non pas pour très mal l’accompagner gustativement parlant mais pour avoir osé utiliser un père noël géant dans une pub. Les juristes de la firme américaine avaient sans doute omis de jeter un œil à ce brevet (27B-6) détenu par Royal de Luxe concernant le gigantisme qui en fait l’unique possesseur légal de personnages de plus de 3 mètres de haut existants dans le monde, l’univers, l’infini et au-delààààààà !

Qu’est ce qu’il faut pas inventer pour faire le Buzz !

Jean-Luc Courcoult, son directeur, lui-même plagiat orangé de Michou, s’explique  « Nos Géants appartiennent à un monde poétique. Ils sont en dehors des circuits de la consommation, de la publicité. » Mais bon en même temps « Nous n’avons rien contre le monde de l’argent » Le contribuable-mécène nantais approuve this message.

Scène de boucherie ordinaire (Rue de la chute)

Scène de boucherie ordinaire (Rue de la chute)

Maheureusement cela risque d’établir un dangereux précédent, ainsi la compagnie des ours polaires d’Océanopolis se cherche un avocat en ce moment même afin d’attaquer la même firme américaine, arguant notamment du fait que les enfants ne leur jettent plus de poissons mais des cannettes de Coca avec lesquelles – faute de système de préhension sur leurs papattes – ils ne peuvent même pas se désaltérer. Un deuxième procès impliquant Dieu est aussi à l’étude pour ce dernier contretemps.

Mais je vois dans vos yeux qu’en ce moment vous vous interrogez sur le rapport entre Quentin Tarantino et Royal de Luxe. Moi de même, pourquoi croyez-vous que je meuble depuis 5 minutes ?

Plus sérieusement il faut bien l’avouer le dernier film de Quentin Tarantino Django Unchained n’est qu’une évidente pale copie de la pièce Rue de la chute écrite et mise en scène par le gourou Jean-Luc Courcoult. Cette même pièce dont j’avais fait une critique dithyrambique ici-même (dithyrambique ça veut juste dire que je lui ai pas chié dessus)

Quentin Tarantino est déjà connu pour avoir industrialisé le plagiat dans le cinéma, dans chacun de ses films il enchaîne les usurpations tels un décathlonien les épreuves. D’ailleurs dans le milieu on l’appelle Christian Plagiat [silence gêné]. Bientôt il va finir par se piquer ses propres idées en regardant ses vieux films.

Et avec ceci ce sera tout ? (Rue de la chute)

Et avec ceci ce sera tout ? (Rue de la chute)

Outre leur goût commun pour la mort, les gens morts, les chevaux morts, les personnages excentriques morts, les explosions qui font des morts et tout ce qui peut mourir d’une manière ou d’une autre (avec plein de sang), les deux ont une très légère tendance à l’exagération. Tarantino ne veut-il pas dire « tartine » en espagnol ? Hein ? Non ? Et bien laissez-moi vous dire que c’est une erreur. Coïncidence « Courcoult » veut aussi dire « tartine », mais en swahili ancien. Et aussi « petite bite » en néo-araméen-oriental  mais cela n’est absolument pas le propos ici.

Voltaire n’a-t-il pas dit que « l’exagération est au talent ce que la confiture est à la tartine » ? Hein ? Non ? Et bien décidément… N’empêche, moins on a de talent et plus on se sent obligé de l’étaler, comme la confiture. Ou alors c’était la culture ? Bref, à ce moment précis je me demande bien ou je veux en venir, ne serait-ce pas mon subconscient qui sent l’heure du petit-déjeuner approcher ?

Celui-ci me signale également à votre endroit (oui parce qu’il ne pense pas qu’à bouffer non plus) que Tarantino et Courcoult cautionnent tous les deux l’utilisation de la personne humaine comme denrée alimentaire, le premier comme nourriture pour chiens, le second, plus classieux, préfère, lui, servir le jambon de quadriceps fémoral directement dans l’assiette de ses congénères au restaurant.

 

 

Au rayon des points communs chez ces deux étrons libres de l’art j’ajouterais le goût pour la légende, les dialogues ciselés, l’absurde, le sang dégoulinant, les explosions, les personnages hauts en couleur et le narcissisme exacerbé (du latin exacerbare littéralement « qui sort du cul de Cerbère »). Ceci dit Jean-Luc Courcoult n’est tout de même pas allé jusqu’à se faire exploser sur scène comme Tarantino à l’écran dans son dernier opus. Je vois d’ici votre mine déçue. Et non ce n’est pas encore l’année prochaine que vos impôts locaux vont désenfler.

Jean Blaise, lui, en sa qualité d’inspecteur des travaux finis de la culture nantaise aurait d’ores et déjà pris position dans cette joute judiciaire à venir opposant Courcoult à Tarantino. Il a choisi la brouette thaïlandaise.

Pascal Victor / ArtComArt

Notez que ledit Jean Blaise interviendra également comme témoin dans une autre affaire, opposant celle-ci Jean-Luc Courcoult à Micheline Bourdon, quinquagénaire dont le quinquisaïeul fut le créateur du célèbre théâtre guignol au XIXème siècle. Jean-Luc Courcoult et sa compagnie de marionnettistes de géants de rue prétendent qu’il s’agit là d’un plagiat rétroactif manifeste. Gnafron et gendarme seront aussi appelés à la barre comme témoins.

Jean-Luc Courcoult, qui vient d’être décoré (comme s’il ne l’était pas déjà suffisamment en temps normal) de l’insigne de chevalier des arts et des lettres, est donc en ce moment sur tous les fronts puisqu’on parle d’une possible présence de sa compagnie sur les champs Elysées pour le défilé militaire du 14 juillet 2014. Les techniciens de la troupe planchent en ce moment même sur la fabrication d’une adaptation pour les géants d’un char Leclerc, d’une cinquantaine de mètres de long environ.

Tu fais un spectacle et t’as pas de géants ? Non mais Ayrault quoi !

commentaires
  1. etienne h dit :

    Inintéressant à souhait…

Laisser un commentaire